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Élections - Cantonales 2008 -

Réponse de la candidate Murriel Padovani-Lorioux - Egletons (19)

1/ Avez-vous inscrit dans votre programme des propositions d’action contre les violences faites aux femmes ?

Non

Pour quelles raisons ?

Ce n’est pas spécialement la violence faite aux femmes que j’ai ciblée dans ma prof de foi aux cantonales qui - 1800 signes - est très courte, mais j’y parle du statut des aides familiales, auxiliaires de vie si importantes dans notre milieu rural vieillissant et qui elles sont en but à d’énormes difficultés dans leur profession. Pour les municipales j’ai parlé de mises en place de solidarité communales pour les personnes isolées ou en difficultés sans développer complètement des propositions. Je connais des cas difficiles et il m’est arrivé au cours de mon petit mandat de conseillère municipale d’intervenir pour qu’une aide soit mise en place pour protéger une femme âgée des agissements de son fils lorsqu’il était soumis à l’alcoolisme, et pour essayer de faire sortir cet homme de cette spirale infernale. Et certainement que votre intervention me permettra de ne pas oublier ce problème grave dans les développements de propositions au cours de ma campagne. Je reconnais avoir plus pensé aux problèmes de statuts professionnels et différences de salaires pour les femmes. J’ai peut-être tord de penser qu’ici, en milieu rural, cela se sait plus vite, car nous nous connaissons tous et qu’il est donc plus facile d’intervenir, alors que dans l’anonymat de la ville la violence est peut- être plus répandue, car moins facilement repérable, donc il est moins facile d’intervenir... Là il y a sûrement plus de vigilance à développer et des structures de soutien à mettre en place. Il me semble également qu’une formation spécifique devrait se faire pour les personnels sociaux, policiers, éducatifs... sur cette question, pour pouvoir accueillir et écouter les femmes en détresse pour qui la démarche de plainte est très difficile.

Il y a aussi sans doute plus d’information à développer sur ce sujet qu’on a tous tendance à considérer comme loin de nous.


2/ Si vous êtes élu/e, mènerez-vous une politique de prévention à l’encontre de toutes les formes de violences faites aux femmes (au sein du couple, dans les relations de travail, dans l’espace public), et d’éducation au respect mutuel entre les sexes ?

Oui - Comment l’imaginez-vous ? Non - Pour quelles raisons ?


3/ Si vous êtes élu/e, intégrerez-vous la question des violences sexistes et sexuelles dans l’ensemble des champs de compétence de votre commune : l’action sociale, le logement, la santé, mais aussi la culture, l’enseignement, l’urbanisme ?…

Oui

J’ai toujours mis en avant l’égalité des sexes dans tous les domaines où je suis intervenue et je pense que je continuerai.

La violence faite aux femmes est pour moi l’évidente considération que les femmes sont des êtres mineurs, donc le nécessaire réajustement sur l’égalité des sexes, donc le partage des responsabilités entre homme et femme est le premier pas à franchir dans tous les domaines de compétence d’un conseil municipal.

Comment imaginez-vous cette politique globale ?

Si j’accédai aux responsabilités de maire, ma commune étant très petite j’essayerai de mettre en place sur ma commune avec l’aide des conseillers municipaux et des habitants des villages ou du bourg sur lesquels je pourrai m’appuyer un réseau de vigilance pour éviter les problèmes et soutenir les habitants qui en auraient besoin.

Si j’étais élue au conseil général je m’appuierai également sur les acteurs de terrain pour développer des politiques de prévention, de soutien aux personnes en difficultés, j’engagerai des démarches de formation pour les agents des services sociaux qui dépendent du conseil général et en relation avec l’éducation nationale j’essaierai de développer des actions d’information auprès des jeunes sur ces questions.

Réponse reçue le 20 février 2008