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Élections - Municipales 2008 -

Réponse de la candidate Francine Bavay - Châtillon (92)

1/ Avez-vous inscrit dans votre programme des propositions d’action contre les violences faites aux femmes ?

Oui

Comment les déclinez-vous ?

Par une approche générale qui rappelle que la principale insécurité en France est celle des femmes victimes de violences de la part de proches et par une approche concrète d’aide aux associations qui fournissent accueil à ces femmes en situation d’urgence.


2/ Si vous êtes élu/e, mènerez-vous une politique de prévention à l’encontre de toutes les formes de violences faites aux femmes (au sein du couple, dans les relations de travail, dans l’espace public), et d’éducation au respect mutuel entre les sexes ?  Oui 

Comment l’imaginez-vous ?

- Par des campagnes de sensibilisation ;
- Par une aide aux associations et une application de ces principes aux salarié-e-s dont nous aurons la responsabilité, directe ou indirecte.


3/ Si vous êtes élu/e, intégrerez-vous la question des violences sexistes et sexuelles dans l’ensemble des champs de compétence de votre commune : l’action sociale, le logement, la santé, mais aussi la culture, l’enseignement, l’urbanisme ?…

Oui

Comment imaginez-vous cette politique globale ?

Les politiques d’action sociale résolvent - quand elles le peuvent - des situations d’extrême urgence. L’enjeu est d’avoir une réelle politique de logement social pour accueillir de manière temporaire des personnes en difficulté. Les femmes victimes de violences en constituent une catégorie atypique puisque c’est souvent la carence d’aide qui les fait tomber en plus grande précarité sociale.

Une politique de santé permettant d’affronter toutes les conduites à risque doit être mise en place. Elle permettra de mieux préparer les jeunes à s’approprier leur santé comme une ressource et les addictions comme des risques de violences et d’exclusion.

Inventer un urbanisme concerté avec une approche de double mixité sociale et de logement/activité, en limitant la fatigue des transports, du bruit, … ne peut que diminuer le stress et la violence de décompensation sur les personnes qui restent culturellement hiérarchiquement subordonnées, femmes, enfants, immigré-e-s,…

Enfin une politique globale doit interpeller tous les acteurs sociaux de la ville. Leur seront proposées des formations spécifiques pour leur permettre d’apporter les réponses les plus adaptées à chaque situation particulière.

Réponse reçue le 28 février 2008